MA MISSION
Maintenant retraitée de la Gendarmerie royale du Canada (à l'âge de 48 ans), je connaissais à l'époque, une carrière pleine de succès ainsi qu'un avenir prometteur au sein de cette organisation, mais le trouble de stress post-traumatique m'a foudroyé.
Ma nouvelle mission: Parler du trouble de stress post-traumatique et de santé mentale auprès de la communauté des premiers répondants, ainsi qu'au grand public en général. Mon but est de vous aider à éviter de vivre ce cauchemar et de vous sensibiliser avant qu'il ne soit trop tard.
Mon histoire
Novembre 2012, PAF! je viens de frapper un mur et croyez-moi ça fait mal! J’en ai frappé dans le passé mais je pouvais me relever. Celui-ci, cette fois, ne me donne pas de chance. La "Supermom", "Supercop", "Superwoman" vient de tomber de haut. Mon cerveau ne fonctionne plus bien. Je me crois fatiguée. Je le sais, je suis au bout du rouleau. Je ne me suis pas donné de chance et mon corps en a marre, il n’en peut plus.
Mais pourquoi ces cauchemars, pourquoi suis-je si hyper-vigilante, pourquoi je sursaute à rien? Je m’isole. Même de ma famille et de mes meilleurs amis. Je suis juste fatiguée que je me dis. Ben oui, juste fatiguée!
Et d’un coup, ça me frappe en plein visage, les cauchemars, les reviviscences d’événements, le sang, la mort, la violence, les cris des enfants et des femmes, ma sécurité compromise, tout est revenu sans même crier gare. Diagnostic: état de stress post-traumatique sévère. Mais je ne connais rien là-dedans moi! On ne m’en a jamais parlé.
Voilà pourquoi je veux partager mon histoire. Il faut en parler, il faut le crier haut et fort que le trouble de stress post-traumatique existe. Il faut protéger nos premiers répondants, le grand public en général ainsi que leur famille.
Je ne suis ni psychologue, ni psychiatre, ni médecin, ni experte en trouble de stress post-traumatique mais je le vis et ce que partage, je le partage avec mon cœur, avec mon expérience. Je souhaite de tout cœur pouvoir aider ne serait-ce qu’une seule personne à croire en la vie. À croire qu’un jour le bonheur revient, qu’il se pointe le bout du nez tranquillement mais qu’il revient.
Trouble de stress post-traumatique
6 choses à savoir
sur le TSPT
Souvent associé aux militaires, le trouble de stress post-traumatique (TSPT) est plus fréquent qu'on ne le pense.
Ce problème pernicieux et mal connu toucherait, selon les études, de 6 à 10 % de la population.
Voici quelques renseignements utiles à ce sujet
De quoi s'agit-il au juste?
Le trouble de stress post-traumatique (TSPT), aussi appelé état de stress post-traumatique (ESPT), est un problème de santé mentale qui peut apparaître à la suite d'un événement traumatique. Un événement est dit «traumatique» lorsqu'une personne est confrontée à la mort, à la peur de mourir ou à de graves blessures, ou lorsque son intégrité physique ou celle d'une autre personne a été menacée. Cet événement doit également provoquer une peur intense, un sentiment d'impuissance, ou un sentiment d'horreur. Le TSPT est classé parmi les troubles anxieux.
Quels événements traumatiques peuvent engendrer un TSPT?
Ce problème peut, entre autres, apparaître à la suite d'un événement grave, troublant ou hors de l'ordinaire tel qu'un accident d'auto grave, une agression sexuelle, une agression personnelle violente, un vol, le fait d'être pris en otage, une incarcération de guerre, une catastrophe naturelle, etc. Pour certains individus, le seul fait d'être témoin d'un événement traumatique (un meurtre, la mort subite d'un proche, etc.) suffit pour développer un TSPT.
Quels sont les symptômes du TSPT?
Une personne qui développe un trouble de stress post-traumatique présente trois grandes classes de symptômes:
Elle revit continuellement la scène traumatique en pensée ou en cauchemar (symptômes de reviviscence);
Elle cherche à éviter — volontairement ou non — tout ce qui pourrait lui rappeler de près ou de loin le trauma (symptômes d'évitement et d'engourdissement émotionnel);
Elle est fréquemment aux aguets (symptômes d'hyper vigilance) malgré l'absence de danger imminent.
Quand les symptômes apparaissent-ils?
Les symptômes d'un trouble de stress post-traumatique commencent habituellement dans les trois premiers mois suivants l'événement traumatique. Cependant, il arrive parfois que les symptômes apparaissent plusieurs mois, voire plusieurs années plus tard. Cette apparition différée des symptômes peut faire suite à un événement déclencheur (un nouveau stress ou une date anniversaire, par exemple, peuvent réveiller le souvenir d'un trauma antérieur).
Quelle est la durée des symptômes?
L'intensité et la durée du trouble de stress post-traumatique sont très variables. Les symptômes peuvent s'étendre de quelques semaines à plusieurs années. Environ la moitié des personnes qui présentent des symptômes de stress post-traumatique s'en remettent en l'espace d'un an ou deux. Chez certains individus, le problème peut toutefois devenir chronique.
Existe-t-il des traitements?
Oui, il existe des traitements reconnus pour traiter le trouble de stress post-traumatique. Dans la majorité des cas, cet état se traite efficacement par une psychothérapie, par des médicaments, ou par une combinaison de ces deux traitements. Bien qu'ils n'effacent pas le traumatisme, ces traitements permettent aux personnes atteintes de reprendre le contrôle sur leur vie et leurs activités quotidiennes. Cela dit, plus la personne atteinte consulte tôt, plus les traitements ont des chances de la soulager.
Livre FLASHBACKS
Le 5 août 1997, Josée Querry reçoit son insigne de la GRC. Réalisant son rêve de petite fille de devenir policière, elle se sent prête à affronter tout ce qu'elle trouvera sur son chemin.
Meurtres, suicides, violence inimaginable, scènes de crime horribles, voilà ce qui l'attend dans les premières années de sa carrière. Résolue à ne jamais parler de ses traumatismes, de peur de paraître faible en tant que femme au sein de cette importante organisation, elle encaisse et encaisse.
En novembre 2015, alors qu'elle a été promue chef d'équipe à l'occasion d'une enquête de niveau international sur le terrorisme, elle frappe un mur. Diagnostic: trouble de stress post-traumatique sévère. Elle sombre dans une période de grande noirceur, perd tous ses repères, s'isole... croyant que plus jamais elle ne retrouvera le bonheur.
Médecin, psychologue et psychiatre viennent à sa rescousse. Elle accepte leur aide et se rebâtit jour après jour, luttant par amour pour ses deux filles. Tranquillement, le soleil ressurgit dans son quotidien.
Aujourd'hui, elle a pour mission de parler du trouble de stress post-traumatique et tient à démontrer que mêmes les plus forts peuvent tomber... et se relever, encore plus forts.
— Paru aux Éditions de Mortagne 2019
CONFÉRENCES
DE POLICIÈRE À CONFÉRENCIÈRE
Je livre mon témoignage et partage mon coffre à outils à travers deux conférences
Supermom, Supercop, Superwoman PAF! dans l’mur
Connaissant une carrière exceptionnelle à la GRC, chef d’équipe d’une enquête de terrorisme de niveau international, j'ai frappé un mur en 2015.
Diagnostic : Trouble de stress post-traumatique.
Je sombre alors dans une grande noirceur, perd tous mes repères, m’isole. Je me résous à accepter l’aide d’une équipe médicale formidable.
Aujourd’hui, plus solide et plus heureuse que jamais, j'ai pour mission de parler du trouble de stress post-traumatique auprès de la communauté des premiers répondants et du grand public en général.
Je suis l’auteure du livre Flashback.
Et si ma santé mentale valait plus que 150 000$ par année!
Foudroyée par la maladie mentale (trouble de stress post-traumatique) alors que je connaissais une carrière florissante au sein de la Gendarmerie royale du Canada, je réinvente ma vie. Je m’entoure de gens exceptionnels qui vont m’aider à retrouver le sourire, le bonheur, une vie des plus merveilleuses. Résolue à quitter mon emploi, je fonce tout droit devant!
Les chasseurs de tête m'offrent des emplois hautement rémunérés à la hauteur de mes compétences de leader, de gestionnaire. Je décide toutefois de créer ma vie de rêve. Accompagnée de mon coffre à outils rempli de mes apprentissages, je sensibilise mon public à l’importance de la santé mentale et l’importance de prendre soin de son petit tiroir à « cochonneries ».